Plusieurs bonnes pratiques permettent de diminuer la charge cognitive d’une carte mentale de présentation :
1- Limiter le nombre de branches principales
Respectez la Loi de Miller, utilisez entre 5 à 9 branches principales.
2- Jouer sur la structure de la carte
Idéalement le nombre de branches principales devrait se situer entre 5 à 9 pour respecter la théorie de Miller sur la mémoire à court terme. Ainsi, lors de la présentation du sommaire, le public aura une vue d’ensemble de la présentation. Par ailleurs, si l’orateur n’utilise pas le mode présentation ou le focus sur une branche, le public pourra conserver à tout instant le sommaire sous les yeux. A l’instar d’un carte routière, il saura : d’où il vient, où il est, où il va. Par ailleurs, la structure de la carte, permet à chaque instant au public de se repérer facilement au sein de la carte en suivant notamment les rayons. Enfin, suivre les principes du Mind Mapping, un mot clé par branche, réduit d’autant plus la charge cognitive.
3- Plier/déplier les branches
Au fur et à mesure de sa présentation, l’intervenant pourra déplier les branches pour faire découvrir le contenu au public. Certains logiciels permettent également de montrer immédiatement les branches en fonction de leurs niveaux.
4- Réaliser un focus sur une branche
Certains logiciels comme MindManager (sélection de la branche puis appuyer sur la touche F4) permettent de réaliser un focus sur une branche donnée. Par contre, toutes les branches seront positionnées à droite, et non pas tout autour d’un cœur comme dans une carte normale. Si la branche contient trop de sous branches, la vue deviendra vite illisible. Cette fonctionnalité permet d’éviter de créer trop de sous cartes et de se perdre ensuite dans de trop nombreux fichiers. Cela permet de réduire la charge cognitive et de focaliser l’attention.
5- Créer des sous-cartes
Une carte principale peut contenir des sous cartes liés par un simple lien hypertexte. La plupart des logiciels prévoit même de pouvoir exporter une branche en une sous-carte. Toutefois, en multipliant les cartes, le nombre de fichiers devient vite ingérable. Si possible, mieux vaut garder une seule carte. Créer des sous-cartes sera toutefois utile si une partie de la carte est commune avec une ou plusieurs autre carte. Exemple je réalise une formation sur la mémoire et une formation Mind Mapping qui contiennent toutes les deux une partie sur le cerveau. je peux donc créer une sous carte cerveau commune aux cartes Mind Mapping et mémoire. Vous obtenez au final des cartes modules. Ainsi, lorsque vous devrez modifier deux cartes mais une pour mettre à jour l’information.
6- Utiliser le mode présentation
Plusieurs logiciels de Mind Mapping ont développé un mode de présentation basé sur une lecture automatique dans le sens des aiguilles d’une montre en partant du sujet en haut à droite. Par exemple dans MindManager, à l’aide d’une simple touche vous pouvez dérouler branche par branche l’ensemble de la carte. Une fois une branche présentée, elle se replie automatiquement et la suivante s’ouvre.
6- Filtrer ses cartes
La plupart des logiciels de Mind Mapping bénéficient d’une fonction filtre. Grâce à elle, l’intervenant pourra masquer certaines parties de sa carte : ressources, organisation, etc….
Pour aller plus loin, vous pouvez lire notre livre Managez avec le mind mapping coécrit avec l’équipe de Signos.